jeudi 23 octobre 2008

L'Echappée revient !


Après des vacances bien méritées, et un début d'année très chargé L'Echappée Belle revient !

Pour une nouvelle année de poésie et de textes bien écrits !

C'est reparti !

samedi 31 mai 2008

Allitérations et assonances : les 5èmes mènent la danse !



Leçon de choses...
Une assonance est la répétition imitative d'une voyelle dans un texte, ayant un effet poétique.
L'allitération est la répétition quant à elle d'une consonne !

Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes?

Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue.
Racine, Phèdre, théâtre classique.
Le ciel, bas et lourd, comme un couvercle.
Baudelaire, Les Fleurs du mal

Le lion :

Un grognement grave sort de cette grande grotte.

Ce doit-être le gros lion grossier à la voix grave qui grogne tout le temps grossièrement car ça lui gratte la gorge.

Malheureusement personne ne peut le gratter.



Tous les singes sont fous !Il y en a des roux, des tout doux et mêmes des mous !

Tous les jours ils viennent chez vous, vous pincent le cou, vous donnent des coups ,

mais on ne peut pas les arrêter ils sont fous !


Quelle merveille cette abeille !

C’est une petite abeille, elle s’appelle Mireille et a de très grandes oreilles !

Il n’y en a pas d’autre pareil !

Elle peut faire du miel même avec des groseilles !

Tous les soirs elle m’émerveille ! Je la lâche le matin, la journée elle butine tous ce quelle voit (fleurs, groseilles, et des fois même mes boucles d’oreilles !) et revient le soir, en un battement d’ailes, fière d’elle, me rapportant un tas de miel !

Ann Gaël

dimanche 25 mai 2008

Les poètes aussi fêtent les mères !



Petit florilège délicieusement Cuculapraline pour ce jour de fête des mères !
L'Echappée

pouvait-elle y échapper?

À notre mère

"Oh! l'amour d'une mère! amour que nul n'oublie!

Pain merveilleux qu'un Dieu partage et multiplie!

Table toujours servie au paternel foyer !

Chacun en sa part, et tous l’ont tout entier !"

Victor Hugo



Compliment pour une mère

Le cœur d'une mère est un abime au fond

Duquel se trouve toujours le pardon.

Balzac


Maman je te donne

J’entends au-dessus de moi dans les cieux

Les anges qui murmurent entre eux

Ils ne peuvent trouver de mot d’amour plus grand

Que celui-ci : Maman


Edgar Poe


Pour ma mère

Il y a plus de fleurs

Pour ma mère, en mon coeur,

Que dans tous les vergers ;

Plus de merles rieurs

Pour ma mère, en mon coeur,

Que dans le monde entier ;

Et bien plus de baisers

Pour ma mère, en mon coeur,

Qu'on en pourrait donner.

Maurice Carême


Bonne fête maman !


Des nouvelles de L'Echappée !



Tout le monde me demande où L'Echappée a pris ses quartiers de printemps !

Beaucoup de travail lui ont en fait permis de se faire une p'tite échappée...
Mais L'Echappée revient ! Et L'Echappée est tellement connue, qu'au détour des rues, les enseignes lui ont même piqué son nom !

mercredi 16 avril 2008

Poésie de la ville ! Les 4èmes font leurs intéressants !


Sur le modèle d'une chanson de Java (groupe de rap à l'accordéon) qui joue avec les mots et les stations de métro de Paris, les 4èmes ont inventé des ballades originales avec les noms des rues de Paris...

Laissez-vous guider !

Je vous propose donc une promenade au pays des mots, dans la ville Lumière, guidés par mes élèves devenus poètes.

Appréciez leur créativité et leur humour !

Génial !


Si de Orléans à Strasbourg

Je croise le Paradis ou l’Avenir

Je te montrerai que je suis de Bons Vivants

Que je respire le Bel Air

Pas avec mais Santerre

Pas mon Chalgrin au devant de la Seine

Car j’ai appris à Aimé Lavy

Aujourd’hui j’écris Lepage de ma vie entant que loup Des Solitaires

A l’Impasse des souhaits

Moi, habitante de la lune

Et pourtant Madame, je suis française

Une mademoiselle au Francoeur

A la recherche de la « rosa bonheur »

Ma vie aujourd’hui n’est plus griset

Mais plutôt bleue

Voici Mauconseil

Si à ton tour tu te sens perdu

Couratge

Et trouve le trésor de la vie

Montre que ton existence est vital

Aide monsieur le prince à rencontrer la princesse

Pour qu’il devienne le roi doré

Dans son chateaubriand

Devient un monceau de l’histoire

Donne rendez vous à la gloire

Fait en sorte que chaque jour soit noël

Montre que tu fais parti des artistes mieux que Mozart ou Beethoven

Mais ne te jette pas de la falaise

Car on te traite de Jeanne D’arc

Grâce à cela ma feuille blanche est devenue des Belles Feuilles

Alors que j’étais une fillette dans l’impasse

Qui attendait que le temps passe…

Laurianne

Il y a Thann de choses à faire dans Paris,
Chaptal de la France,
Champs-Elysées des cultures,
Cascade des origines,
Et quand Mademoiselle la Princesse rencontre Monsieur le prince
Elle pleure comme une Madelaine et lui envoie un Mail pour lui dire
"Vient on va chez McDonald manger du calmels avec de la Chantilly".
Après ils appellent Charles pour lui dire qu’il se magne d’Allez à la fête et d’amener le Champagny,
Mais il a du Wagram’l’âme alors Mademoiselle la Princesse dit à Monsieur le prince
Aymé’nerve ce Charlot
Mais en fait Charlot s’est cassé la Calvel’cule et a mal au Coeur.
Alors il va à la Chappelle voir le Curé pour mangé des Criossants et respirer le Bel-Air.
Ensuite il va au Crédit-Lyonnais pour acheter un Petit-Modèle de Reynaud
Et quand il l’eu il eu un Rictus Royal comme un Roy qui est Roux.
Mais sachez que Charlot a un Sacré-Coeur et de grands Sabots.

Cécilia

Un jour, dans un bois j’ai vu une huchette.

Alors j’ai appelé l’expert, evette,

Elle m’a félicité,

Et moi j’cambacérés.

Un jour, dans la rue j’ai vu une rousse.

Alors j’ai appelé l’expert, guy-de-la-brosse.

Il revenait du pas de calai,

Où il a acheté un chabanai,

Un chalgrin, un chalon,

Un chanez, un chandon.

Un jour, j’ai reconnu dans la foule un petion,

Je me suis rapproché de lui, c’était jacquemont.

Jacquemont, l’expert en rivoli,

Surtout celle de l’Italie.

Marine

Cette nuit la je suis allé faire un tour a Paris

J’ai commence par allé a porte d’Italie

Puis je suis passé par les pyrenées

En finissant par le quai de new-york

Après j’ai eu l idée de réviser mon histoire

Donc je suis tout d’abord passé par Alésia

Ou j’y est croise Vercingétorix

Enfin je suis passe voir Mozart

Qui était avec son ami Victor Hugo

Et sur le retour j’ai croisé Voltaire

Puis pour me distraire

Je me suis dirigé vers le paradis

En y allant j’ai croisé St Denis et St Maur

Sans oublie Michel ange

Et enfin pour change de l’ordinaire et faire un peut d original

J’ai fait un tour par le chemin vert

Et y est croisé la Reine marguerite

Puis fatigué de se long voyage je suis parti me coucher

Enzo

C’est l’histoire d’une belle Brune, au surnom de Midi

En prenant Mondétour pour trouver Lamour

Vous comprendrez pourquoi, cette Joly demoiselle, a comme surnom Midi.

Elle a trouvé son premier Bonheur

Dans les bras de son âme sœur

Fabien, mais il était toujours Foch et, la faisait payer

A Midi, elle l’a largué,

Pour Scott

Qu’elle a rencontré aux Pyramides

Ils sont allé à Berlin, et ont vu Chaplin

Ont atterri à Barcelone, puis à Babylone

Mais ses rencards étaient Ternes

Elle lui a fait toute une Seine,

Avant qu’il ne Louvre

Pour expliquer qu’une autre fille le courtisait

Elle est partie à Midi aussi.

Deux Italiens apparaissent

L’un la traite comme une Reine et l’autre comme une Princesse

Deux Anges, que c’étaient pour elle, la demoiselle, mais pas de vaine

Ils étaient Frères, Voisins en plus !

Plus tard, l’un est parti en Costa Rica, l’autre à New York

Elle ne pouvait choisir entre ses deux aimés, c’était l’Enfer

Donc pour leurs dernier rencards, tous les deux aux Pyrénées

Elle a enfin dit la vérité entre deux réverbères, et les a largués à Midi pile.

Environ un mois plus tard, alors qu’elle était dans le désespoir

Elle a rencontré Louis, qu’elle a tout de suite nommé Mont Louis

Ils vivaient à Tokyo, ils étaient joyeux et très beaux

Les Eaux Vives, et le Chahut des rues

Les faisaient s’attendrir, mais un jour

Tous les deux à Kablé

Un jour d’automne et il était Midi, alors qu’elle était à l’Hôpital

Une fausse couche, elle avait enfin Kracher le morceau de cet Enfer

Il l’a quitté juste après, et quand elle a dit qu’elle s’en fichait,

Il a Hoche et la tête, mais ils ont pleuré, tous les deux seuls, dans la soirée

Après cela elle l’a détesté, comme il l’avait abandonné.

Nous sommes un an plus tard, de ce qui est arrivé, quand il était trop tard

Son Valet, qui n’est autre que sont Best Friend, l’a aide à surmonté ce cauchemars

Il l’a invité à Rome, au Colisée ils se sont amusés,

Ils ont terminé à Venise et le soir même dans un Lido-ré

A l’Opéra, il lui a offert une Perle avec une Etoile d’Or,

Bonne Nouvelle, il voulait Lavoir et Lagarde et

Il a réussi cette Union

A l’Hôtel de Ville, ils ont été liés, avec la Grâce de Dieu, à Midi pile

Leurs Bons Enfants n’ont fait que jouer avec des piles

Il était Gentil le Valet devenu Chevalier.

Voici la fin de l’histoire, de la Brune appelé Midi,

Qui cherchait Lamour en prenant Mondétour,

Elle a trouvé la dernière pièce du puzzle de sa vie

A Midi aussi, c’est à croire que sa vie tourne autour de cette heure ci.

Madiana

lundi 14 avril 2008

Les 4èmes font leur slam !



Poésie urbaine



Les 4èmes se sont lancés dans l'écriture du slam, après l'étude en classe de la chanson "Enfant de la ville" de Grand Corps Malade !

L'étude de la poésie de la ville et de la ville de la poésie n'a pas pu faire l'impasse sur cet art poétique moderne qui prend en France de plus en plus d'ampleur...

Ce qui plait ? La facilité des mots et des images qui coulent comme la foule dans nos contrées urbaines et parfois déshumanisées...
Les élèves ont encore une fois prouvé que le talent vient en écrivant, en laissant ses maux, ses mots se placer comme les pavés sous nos pieds...
Il suffit parfois de regarder sa feuille blanche comme un paysage urbain, qu'il faut alors peupler de métaphores et de personnifications, pour donner corps, vie et mouvement à la phrase.

Quelques exemples !


Bravo mes chers élèves !

Alain trempe sa plume dans l'asphalte






Slam 1


je suis un enfant de Paris

arrivé y a peu de temps dans ce pays

jeune garçon arrivé d'ailleurs

j'ai débarqué non sans peur

dans ce truc de dingue appelé la ville

j'y ai tout trouvé amis famille



on se rend compte que rien n'est facile

il s passent des trucs idiot il y a des gens puériles

je me dis que je suis si jeune et pourtant si marqué

t'a pas vu ce que j'ai vu t'est pas traumatisé

je vais pas étalé mes problèmes chacun a les siens

je suis juste la pour slamer faire un truc bien



certaines fois je me dis pourquoi je me plains

alors je rime pour les petites gens qui n'ont rien

il y aura toujours des gens pour causer des ennuis

c'est pour ça que je suis la à rimer jours et nuits

dénoncer ces choses immondes

éviter que le flot des horreurs nous inondes

c'est fait pour ça le slam

c'est la seule chose bien qu'a inventer l'oncle sam

perso je sais que je suis pas un prodige

je fais pas des slams à donner le vertige

même si des fois je suis contesté

j'ai des choses à dire et personne pourra me la boucler

j'ai plus de place pour écrire

mais la fin de ce texte je l'écris avec le sourire











Slam 2





je suis un enfant de Paris

un jour je suis parti

m'en aller faire la guerre à des gens qui on déjà un pied sous terre

mes parents m'ont dit qu'il était fier

moi ce que j'en pense il en ont rien à faire

tout ça pour un peu d'or noir

je veux pas être vulgaire mais je trouve ça batard

j'ai tué des centaines de gens

pour des politiques qui veulent leur argent

ils me demandent juste de tirer

mais me reconnais pas je me sen falsifier

j'ai perdu des gens dans ce jeu

maintenant c'est fini je passe au aveux

depuis que je connait les armes

chaque jour je verse une larme

pour toutes ces personnes assassinées

tué de sang froid comme dans un film au ciné

mais la c'est pour de vrai c'est la réalité

on rigole plus on est dedans on pense à ces famille brisés

pour l'instant c'est tout ce que j'ai à dire

j'éspère que je ne dirai plus rien sinon je devrais me suicider


Madiana nous parle de ses origines...

Je suis une enfant de Paris, même si en vérité je ne suis pas d’ici

Mes origines sont multiples et j’en suis fière de ce mélange coloré

Que mes très chers parents m’ont donnés il y a déjà quelques années

Une partie de moi, est esclave et l’autre est esclavagiste,

De quel côté me mettre ? Je ne sais pas, mais cela n’a pas d’importance aujourd’hui

Car dans ce pays libre, et sans chaines, ou du moins avec très peut de celles-ci

Je vis, même si je garde les souffrances de mes ancêtres dans mon petit corps de jeune demoiselle

Qui plus tard, quand le temps le dira, le permettra et le voudra, ouvrira ses ailes

Pour enfin choisir l’unes des deux parties d’elle même voire aucune d’elles.

Je suis une enfant de Paris, et même si je ne me sens pas trop bien ici

Cette ville m’a bercée, nourrit, grandit et accueilli

Mais je veux partir loin, pour savoir enfin qui je suis

Je m’y perds chaque jour, pour savoir qui, qui est enfoui en moi ?

Je le saurai un jour, en faisant ces erreurs totalement humaines pour enfin grandir et m’assagir.

Réveillée à 5 heures du matin, je me souviens encore que c’était dur

D’aller travailler juste pour ces gros durs, qui n’ont aucun cœur

Leurs visages montrent qu’ils n’ont pas d’âme et cela m’écœure…

Ce n’est pas moi qui parle, mais mes ancêtres enfouis dans mes veines

Fouettés matin, midi et soir, et je me dis juste qu’ils n’ont pas de vaine

D’être emprisonnés dans ce corps, avec ses assassins

Qui les utilisaient comme des chiens

Je les fais sortir de mon corps, pour qu’ils s’expriment enfin

Que leurs voix ne s’éteignent pas et qu’elles parlent sans fin

Qu’elles crient, qu’elles hurlent la douleur à travers moi

Qu’elles ne s’arrêtent surtout pas

Je veux qu’on entende enfin la souffrance que je porte avec mes frères.

Je suis une enfant de Paris, et même si je ne me sens pas trop bien ici

Cette ville m’a bercée, nourrit, grandit et accueilli

Mais je veux partir loin, pour savoir enfin qui je suis

Je m’y perds chaque jour, pour savoir qui, qui est enfoui en moi ?

Je le saurai un jour, en faisant ces erreurs totalement humaines pour enfin grandir et m’assagir.

Je crois bien que je regrette, je crois bien que j’ai perdu la tête

Quand je t’ai vu, la différence me fait peur, et même toi

Tu ne pourras le changer, je ne peux qu’entendre tes souffrances, mais moi

Rien que de te voir hurler, souffrir, saigner puis mourir

Ne me fais procurer que du plaisir, un plaisir infini qui n’est pas prêt de finir

Je ne supporte pas de croire que tu es humain, tu es noir et pas blanc

Le blanc la lumière et le noir les enfers, tu dois m’obéir, tu ne pourras être aussi grand

Que nous, les maîtres du monde si grand soit-il.

Ce n’est toujours pas moi qui parle, mais mes ancêtres enfouis dans mes veines

L’autre partie de moi, qui traite mes origines de sale, de pourriture, source de haine

Je ne peux les comprendre, je ne peux apprendre, mais je ne peux que les garder

Enfouis dans mes veines, dans mes gênes mais non les aimer

Je les déteste mais ils me testent.

Je suis une enfant de Paris, et même si je ne suis pas vraiment de ce pays

La première partie de ma vie à commencée ici

Et se terminera, là-bas, la où tu y sera.

J’ai trempé ma plume dans le sang

Pour écrire ses quelques lignes dans le vent,

Transportées par celui-ci et les océans, le temps et toujours vers l’avant

J’ai écouté les hurlements de mes plus profonds souvenirs

J’ai écris et jouer sur les mots sans utiliser d’élixir

Pour que ma mémoire revienne et que je me donne la peine

D’écrire ses quelques mots de haine.

Jamais oubliées, c’est s’que j’espère qu’elles seront, ces quelques lignes,

D’une Parisienne aux origines mélangées

Et aussi rivales que Les Montaigu et les Capulet de Roméo et Juliette

Je ne suis que le fruit de cet amour interdit…


Madiana

dimanche 16 mars 2008

Spéciale dédicace aux 4èmes du 66 ! Viva catalunya !


L'échange entre deux nos contrées lointaines, fort de son succès, méritait bien d'être immortalisé sur L'Echappée Belle !

Merci aux élèves de 4ème de Mme V Maman d'avoir joué le jeu de L'Echappée, et de nous avoir envoyé un peu plus encore d'accent, de soleil, et de lumière !

Il n'y a qu'au rugby que parisiens et catalans ne se comprennent pas !

Les élèves de Savigny vous remercient, et Mme VB Fille vous félicite pour ces magnifiques
poèmes !


Le mas

Les vergers en fleurs
M'emplissent de bonheur

Le poney de pépé René
Remue ses crins avec gaieté

Les chèvres dans le prés bêlent
Elles broutent l'herbe avec zèle

Les sapins alignés face au pré
Emplissent l'air d'un parfum boisé

Sur les bottes, la poussière des années passées
Repose en silence et nous rappelle les belles années

Le train qui, le matin, passe à vive allure
Effleure les épines des buissons de mûres

Le mas où reposent nos chers souvenirs
Et où nos avons eu d'immenses fous rires

Les rayons mielleux du soleil caressent ma peau
Et finissent ce poème en un dernier mot.

Alba et Mélanie



Non

Non ouvre grand tes yeux,
Tu pourras dormir demain.
Non ne rejoins pas les cieux,
Ca ne peut pas être la fin.


Non regarde moi,
Tu pourras partir plus tard.
Non j'ai encore besoin de toi,
Ce ne peut pas être si tard.


Non ouvre grand tes yeux,
Tu pourras dormir à la fin.
Non ne rejoins pas les cieux,
Il sera temps demain...

Charlyne


dimanche 9 mars 2008

Vous voulez voir du spectacle ? Les chevaliers sont de parade !

Des passionnés tentent de retrouver l'atmosphère des tournois de chevaliers !
Vissez bien heaumes, hauberts, côtes de maille et écus, ça décoiffe !
C'est parti !




Le cinéma a largement exploité l'extraordinaire dimension visuelle et onirique de la scène de bataille...Qui n'a jamais rêvé de combattre pour la justice, la loi, le progrès en chevauchant au gré du vent ?
Je vous propose un florilège filmique mettant en scène le chevalier servant !

1. Le grand classique, Excalibur de Boorman (1981).
Souvenez-vous, Excalibur est l'épée d'Arthur.



2. Evolution du genre

Le Seigneur des anneaux : une femme peut être aussi chevalier (impensable au Moyen Age), vive le cinéma !




Star Wars, ou quand le chevalier du ciel manie le sabre-laser ! Ne basculez pas du côté obscur !






3. D'autres figures chevaleresques
Les super héros sont des chevaliers modernes

Indiana Jones, ou le chevalier des années 80 : toute mon enfance ! Tatalata tatala !



Les Chevaliers du Zodiaque, autre moment fort de mon enfance, ou comment le manga mélange Moyen Age et mythologie grecque !!!



Batman,l'homme animal qui combat le vice dans la ville du crime, pour venger ses parents !


Chevaleresquement vôtre !



Les exploits d'Yvain. Les 5èmes sont des troubadours



Oyez, Oyez, braves gens !

Voici la fantastique verve littéraire des 5èmes, qui chantent les louanges du preux, courageux et impétueux chevalier de la Table Ronde, neveu du Roi Arthur, Yvain, accompagné de son lion fidèle et de l'amour de sa dame Laudine !

Ecoutez la merveilleuse histoire,
Comment Yvain, preux chevalier,
Vengea la honte de son cousin,
Le grand Calogrenant.
Ecoutez comment Yvain se maria avec
La veuve du seigneur qu'il avait terrassé,
pour venger Calogrenant Le Dur.
Prenez la peine d'entendre la folie d'Yvain
Après avoir délaissé sa compagne,
Et comment, pour retrouver son amour,
Il défendit les terres de sa dame.
Comment par justice il sauva
Un lion des menaces du serpent.
Ne ménagez point vos oreilles pour entendre
Qu'Yvain se fit nommer
Le Chevalier au lion !

Roxane

Ecoutez à présent comment la dame à la fenêtre séduisit Edesse le valeureux !

Cette dame s'était parée de bijoux, rubis, et autres pierres précieuses
Afin d'impressionner son amoureux transi.
Le chevalier Edesse arriva, joua un air avec sa mandoline,
Puis déclara avec passion son amour chaleureux pour sa dulcinée,
La dame descendit les escaliers, impatiente de combler son manque de baisers.
Elle arriva près du chevalier, mais, soudain, il l'arrêta et lui fit
Un compliment : "Tu es radieuse aujourd'hui" dit-t-il d'une voix
De velours, avant de l'embrasser fougueusement.
Christopher




Quel talent ! Le Moyen Age traverse notre imaginaire ! L'image du chevalier, quant à elle, demeure présente quand il s'agit de représenter la force, la vigueur, la vertu !

Chevaleresquement vôtre.


dimanche 10 février 2008

On ne badine pas avec l'amour !

Le thème semble de saison !

Florilège de textes les plus connus sur la question :

Desnos grave ce poème sur les murs de la prison où il mourra...
"J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps sans doute que je m'éveille. Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie, et de l'amour, et toi, la seule qui compte aujourd'hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venus."
Desnos, Corps et biens

Phèdre, héroïne tragique de Racine avoue son amour interdit :

"Je le vis je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables.
(...)
Quand ma bouche implorait le nom de la déesse,
J'adorais Hippolyte, et le voyant sans cesse,
Même au pied des autels que je faisais fumer,
J'offrais tout à ce dieu que je n'osais nommer."
Racine, Phèdre

Cyrano déclare sa flamme à Roxane une nuit d'été :

"Certes, ce sentiment
Qui m'envahit, terrible et jaloux, c'est vraiment
De l'amour, il en a toute la fureur triste !
De l'amour et pourant, il n'est pas égoïste !
Ah ! Que pour ton bonheur je donnerais le mien,
Quand même tu devrais n'en savoir jamais rien,
S'il se pouvait parfois, que de loin, j'entendisse,
Rire un peu le bonheur né de mon sacrifice !"
Rostand, Cyrano de Bergerac

Carmen, à l'opéra, souligne le jeu de l'amour et son hasard :

"L'amour que tu croyais surprendre
Bâtit de l'aile et s'envola,
L'amour est loin tu peux l'attendre,
Tu ne l'attends plus il est là,
Tout autour de toi, vite, vite,
Tu crois le tenir, il t'évite,
Tu crois l'éviter, il te tient.
Refrain
L'amour est un oiseau rebelle
Qui n'a jamais jamais connu de loi
Si tu ne m'aimes pas, je t'aime,
Et si je t'aime,
Prends garde à toi !"
Bizet, Carmen






Les couples illustres et...littéraires

Adam et Eve,

Tristan et Iseult,
Erec et Enide,
Roméo et Juliette,
Fabrice et Clélie,
Rimbaud et Verlaine,
Sand et Musset,

Hugo et Juliette Drouet,
Aragon et Elsa...



La pièce de Shakespeare la plus jouée au monde portée à l'écran



Bon vent !




mardi 22 janvier 2008

Spleen du soir...







Les profs n'ont pas souvent l'occasion de témoigner de leur bonheur d'enseigner...Comme ils sont un peu bizarres, ces profs...ils le font en mauvais vers

Dans les couloirs de l'école,
J'ai laissé,
Un bout de moi,
Un bout d'enfance,
Un gout de sel et d'errance,

Un truc qui m'suit et qui colle

Qui'm poursuit, qui s'envole,
Quand mes pas suivent les pas
De mon adolescence.

Tout au fond du couloir,
Je voyais la lumière,
Elle s'appelait Rimbaud,
elle s'appelait Molière,
Elle effaçait le noir

De tout c'qui était maux.

Un jour de fleur coupée,
J'ai claqué cette porte :
"Plus d'couloir, plus d'lumière, peu m'importe !
J'déploie mes ailles, j'm'envole !

Tu peux toujours briller,
Plus de sel, plus d'école !

mOI? Je s'rai jamais ces ombres
Qui marchent dans les couloirs,

Et qui ouvrent des portes
Et qui bravent le nombre
Devant un tableau noir,
Qui, à l'effort, toujours exhortent !"

Un jour de fleur poussée,
J'ai réouvert la porte,

J'ai entendu la mer
Qui s'enroule et s'emporte

Elle s'appelait Passé
Elle s'appelait Amer

Voilà pourquoi mes strophes :
Parc'que j'aime ces couloirs !

Et c'est en tant que prof
Que je vous dis bonsoir.

Amis de la poésie...au revoir !

mardi 15 janvier 2008

Leçons de choses ! Les figures de style par les clips ...

A tous ceux qui désirent s'entrainer à revoir les figures de style vues en cours tout en s'amusant !
Je vous propose un tour pédagogique sur un certain nombre de clips du groupe marseillais IAM.
Un peu audacieux ? Oui, je sais, les puristes certainement accueilleront le procédé d'un air narquois...
Pourtant, le but est de montrer que les figures de style sont partout, et que ne pas les reconnaitre, c'est passer à côté d'un sens important.
Amusez-vous à retrouver quelle figure de style domine chaque clip, les réponses sont un peu plus loin...Bonne chance !
Figure de style n°1



Indice : cette figure de style a une valeur d'insistance... Trouvé ?

Figure de style n°2




Indice: cette figure de style est la plus courante et la plus symbolique ; souvent, le comparé n'apparait pas. Trouvé?
Figure de style n°3



Indice : cette figure de style a pour exemple Marianne et La statue de la Liberté... Trouvé?

Comparez vos réponses !





Réponses :
n°1 : anaphore ("ça vient de la rue" est le refrain mais est une anaphore pour insister sur le fait que la modernité a une origine populaire).
n°2: métaphore ("l'étoile", le comparant a pour comparé le destin, l'origine sociale).
n°3: allégorie ("L'Empire du côté obscur fait certes référence à la mythologie de Stars Wars, mais devient le symbole de tous les obscurantismes idéologiques).

Zéro faute ? Bravo !